Entraîneur ROS Menton - M. JEAN PIERRE LAMOUROUX

M. JEAN PIERRE LAMOUROUX

Entraîneur

Interviewé par Augustin Priam

(A) - Pourquoi avez-vous choisi d’être entraîneur ?

(M. LAMOUROUX) - J’ai été joueur pendant des années. J’ai voulu passer le cap entre joueur – entraineur pour pouvoir transmettre ce que j’ai appris par moi-même.

(A) - Il y a 24 ans vous êtes déjà venu ici à Dallas pour participer à la Dallas Cup.

(M. LAMOUROUX) - Oui, il y a 24 ans je suis venu à la Dallas Cup et j’étais déjà entraineur avec un groupe plus âgé. J’étais très jeune, j’avais 26 ans.

(A) - Pourquoi n’êtes-vous pas revenu après ?

(M. LAMOUROUX) - Je ne suis pas revenu parce que financièrement c’est très lourd. Pour nous cette année c’est quand même un budget de 22 mille euros… donc c’est très lourd. Et donc on n’est pas revenu parce que faire cette coupe peu de temps après, financièrement, on ne peut pas.

(A) - Et pourquoi êtes-vous revenu cette année ?

(M. LAMOUROUX) - Je suis revenu cette année car j’ai un groupe de jeunes très sensibles et si vous voulez, l’année dernière je les ai pris en milieux de saison donc le président ma demandé si je voulais les reprendre. J’ai gardé ce groupe et on s’est sauvé (dans la division) et ils voulaient tous faire un tournoi. Et comme la majorité n’a jamais fait de tournoi, avec un peu de piment intéressant, un jour à la maison je triais des photos et je suis retombé sur les photos de Dallas et je me suis dit : « pourquoi pas revivre l’expérience ? » Donc, avec mon dirigeant M. Marco, à qui je tire un grand coup de chapeau, on a lancé le projet.

(A) - Comment fait-on pour être accepté dans la coupe ?

(M. LAMOUROUX) - Il y a un droit d’inscription, mais c’est surtout sur invitation. Il y a beaucoup d’équipes qui veulent le faire et comme nous l’avions déjà fait il y a 24 ans et que ça s’était très bien passé, et aussi du fait qu’ il y a quand même 13 ans qu’une équipe française n’est pas venu, je pense donc que c’était plus facile pour nous de se faire accepter. Et je pense que pour eux c’est aussi intéressant d’avoir une équipe qui vient de France.

(A) - Comment choisissez-vous les joueurs qui sont dans votre équipe ?

(M. LAMOUROUX) - En début de saison j’avais 26 joueurs. S’entraîner à 26 sur un terrain où je suis tout seul, c’est impossible. C'est-à-dire, c’est possible mais en faisant mal les choses. Alors, avec l’accord du dirigeant M. Marco, j’ai réduit l’équipe à 18 joueurs pour faire la saison. Et donc automatiquement certains ont abandonné avant, et d’autres malheureusement, j’ai dû les éliminer à cause de leur mentalité d’abord, pour moi c’est le plus important, et ensuite par rapport à leur qualité de travail.

(A) - Quels sont vos buts pendant la coupe ?

(M. LAMOUROUX) - D’abord d’être représentatif du football français, c’est pour ça aussi qu’on est là, et de faire le meilleur parcours possible. Maintenant tout dépendra des adversaires et puis de nous aussi. Mais le but c’est d’être à la hauteur de l’événement, à la hauteur culturelle de se qu’on va vivre, et au niveau football parce qu’ils vont jouer contre des mexicains, des texans, et une équipe du Vermont. Donc pour eux (les joueurs) c’est autre chose.

(A) - Comment se préparent les joueurs mentalement et physiquement ?

(M. LAMOUROUX) - Physiquement on s’entraîne trois fois par semaine : le lundi - un entraînement tranquille, le mardi on fait plus une séance physique, et le jeudi soir on fait plus de travail technique devant le but avec le gardien. Mentalement, ça dépend de leur état à la maison, à l’école, et avec la copine aussi.